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Mes doigts prirent alors la place du levier. (Page 87.)


Déterminé par ces considérations, je rentrai dans la tonne d’eau-de-vie l’étoffe que j’en avais sortie, et j’en ajoutai d’autre que je pressai autant que possible. J’eus également le bon esprit de réintégrer mes neuf rats dans le sac et d’en fermer la coulisse. Je n’avais pas tué tous les rats du bord ; je devais craindre que les amis des défunts n’eussent la fantaisie de manger leurs anciens camarades. J’avais entendu dire que c’est assez l’habitude de ces hideux animaux, et j’étais bien décidé à préserver mes victimes d’un sort assez lamentable.

Quand toutes ces dispositions furent prises, j’avalais une nouvelle coupe d’eau fraîche et je me glissai dans une des boîtes vides.

C’était la caisse de drap contigüe à celle qui avait contenu mes biscuits. Je me proposais d’en faire mon point de départ pour deux motifs. D’abord, je la supposais placée directement au-dessous de la grande écoutille. Il est vrai que la caisse de biscuit s’y trouvait également ; mais elle était trop petite pour que je pusse y travailler à l’aise. Le second motif avait plus d’importance ; il m’était déjà assuré qu’au-dessus de la caisse de drap s’en trouvait une autre semblable, tandis que la caisse de biscuit était recouverte de ballots de toile ; or, j’étais convaincu qu’il me serait bien plus facile de déplacer les pièces de drap que les rouleaux de toile.

Vous pensez peut-être qu’une fois dans la