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Ils arrivèrent bientôt en vue du campement. (Page 35.)


CHAPITRE VIII
À LA CHASSE AUX NOUVELLES

La fumée, qui avait ainsi attiré l’attention des guides, s’élevait d’un bivouac établi sur la lisière d’un bois de cèdres et auprès duquel paissaient tranquillement, dans une herbe magnifique, les deux chevaux et les deux mulets signalés par leurs traces à Flèche-Rouge.

Tout auprès, coulait la rivière de la Pierre-Jaune, large d’au moins mille pieds, et roulant à pleins bords dans une prairie qui s’étendait vers le nord-ouest jusqu’à une chaîne de collines, et, des deux côtés du cours d’eau, elle était bordée d’une épaisse forêt de cèdres.

À une vingtaine de pas des chevaux et des mulets, pétillait gaiement un feu de bois sec, autour duquel trois hommes étaient assis et venaient de procéder à un lunch sur le pouce.