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ditée jusqu’à ce que le grand naturaliste Darwin eût donné une description de l’Avestruz petise dont il se procura un spécimen pendant son séjour en Patagonie. L’oiseau a reçu le nom de Struthio Darwinii, tandis que l’espèce plus grande est appelée Struthio Rhea. (P. 51).

50. Vizcacha ou Biscacha (Calomys viscacha) ; cet animal est caractéristique des pampas. On le trouve au sud jusqu’au Rio-Negro, latitude 41°, et à l’ouest jusqu’au pied des Cordillères, où il est remplacé par une espèce analogue dont les habitudes sont plus montagnardes. À l’est, il n’a pas dépassé la rivière de l’Uruguay, ce qui est assez étrange, car les plaines de la Banda Oriental sont semblables à celles qu’il fréquente à l’ouest de la rivière. Il est très commun autour de Buenos-Ayres et sur tous les districts recouverts par les grands chardons. (P. 53.)

51. Le genre cavia dont il existe plusieurs espèces, au nombre desquels se trouve le petit animal nommé cochon d’Inde. (P. 53.)

52. Noctua crinicularia. Un hibou de mœurs analogues fréquente les villes des chiens des prairies de l’Amérique du Nord, mais il est d’espèce différente. (P. 53.)

53. Pendant sa vie, il était appelé El Supremo, le Suprême, par ses sujets paraguayens qui, tremblant devant lui, croyaient sa puissance presque divine. Après sa mort, ils le désignaient sous le nom de « El Defunto », le défunt, et ne prononçaient ce mot qu’avec hésitation et en jetant autour d’eux un regard d’effroi, comme s’ils eussent craint sa résurrection. (P. 57.)

54. Rien n’est plus remarquable dans une forêt tropicale de l’Amérique du Sud que la présence de ces végétaux parasites et des épiphytes désignées en espagnol sous le nom de « Sipos » ou « Llanas » et en français sous celui de lianes. Il en existe une variété infinie. Certaines ressemblent à de gros câbles, tandis que d’autres sont aussi minces que de la corde à fouet. On en trouve d’assez longues pour servir de ficelle à cerf-volant, et leur solidité peut se comparer à celle du chanvre tordu. (P. 66).

55. Le cocuyo ou grande mouche à feu est l’un des insectes les plus curieux et les plus beaux des contrées tropicales. Il possède une paire de grands yeux ronds brillant d’une forte lumière verte ; il a en outre sur l’abdomen un large espace étincelant qui n’est visible que pendant le vol de l’insecte. On emploie souvent cet animal pour orner les tresses noires des dames hispano-américaines et quelquefois même leur toilette ( P. 66).

56. « Iribu » ou « Urubu », nom donné par les Guarani et les Paraguayens à toutes les espèces de vautours remarquables par l’acuité de leur vue. (P. 72).

57. Tia, tante, appellation familière employée en s’adressant aux vieilles femmes. (P. 75).

58. Dans toute l’Amérique du Sud tropicale, parmi les Indiens comme parmi les blancs, un lit se compose d’une plate-forme faite au moyen des tiges fendues et tressées du bambou américain (Arundo gradua). En raison de son élasticité, il remplace très bien les sommiers élastiques actuellement usités dans les contrées plus civilisées. (P. 76).

FIN DES NOTES.