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Le cheval se tenait auprès du corps de son maître. (Page 13.)


CHAPITRE V
LE CORTÈGE D’UNE PRISONNIÈRE


Retournons sur nos pas. Pendant que le corps inanimé de Ludwig Halberger gisait encore, seul et silencieux, à l’ombre des algarrobas, nous verrons à peu de distance une troupe de cavaliers se diriger à travers la pampa et fuir, à n’en pas douter, le théâtre de l’assassinat.

Leur costume et la couleur de leur peau les faisaient reconnaître pour des Indiens, cependant l’un d’eux se distinguait des autres par ses vêtements et son teint; c’était un homme blanc et appartenant à la race castillane. Tous les autres cavaliers étaient des jeunes gens dont pas un ne dépassait l’âge de vingt ans; chacun portait à la main une javeline et des bolas 16, pendues sur l’épaule ou accrochées à l’arçon de la selle.

Tous étaient montés sur de petits chevaux