Page:Reichel - Le Saut dans la mort, paru dans Le Figaro, 05 février 1912.djvu/8

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— À bientôt !

L’escalade parut longue aux curieux auxquels s’étaient joints quelques passants du matin ; mais enfin, au bord de l’abîme, François Reichelt fut aperçu. Il avait, le long du parapet, poussé une table, et sur ce tremplin improvisé, il avait pris place.

Il se pencha, fit sauter les boutons qui maintenaient son vêtement-parachute, lequel déployé devait développer une surface portante de 32 mètres de superficie, lança dans l’espace un morceau de journal dont le vent ne contraria pas la chute verticale, et prêt, ayant serré les mains de ses amis, François Reichelt fléchit sur les jarrets et bondit dans le vide.

Et voici ce qu’on vit :