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À huit heures, François Reichelt arriva, déjà revêtu de son vêtement parachute. Jeune, alerte, de joyeuse humeur, il était décidé, débordant d’une confiance qui stupéfia ceux qui, avertis du péril de semblables expériences, s’efforcèrent alors, mais en vain, de le détourner de son téméraire projet. L’aéronaute M. Hervieu, qui poursuit également, avec sagesse et obstination et depuis longtemps, la solution, si difficile et si délicate, de la sécurité en aéroplane par des appareils accessoires, n’arriva pas à ébranler la foi aveugle et résolue de l’inventeur. Et comme les explications techniques de ce dernier ne l’avaient pas convaincu et qu’il lui opposait des objections redoutables, François Reichelt se contenta de sourire et répondit :