tir tir mon ami et faites-moi mourir à sa place.
Chârudatta. — Qu’as-tu dit là ! (Regardant autour de lui, — à part.) Je croyais pourtant qu’on n’avait plus d’ami quand on était en butte à l’adversité. (Haut.)
« Ces femmes qui passent à demi la tête, etc. » (Comme plus haut.)
Le Chândâla. — Place, messieurs, place ! Que voulez-vous voir ?
« Un homme de bien qui, se trouvant livré au déshonneur, a perdu l’espoir de vivre ? C’est une cruche d’or s’engloutissant dans un puits quand on a coupé la corde à laquelle elle était suspendue. »
Chârudatta, avec attendrissement. — Ah ! Vasentasenâ !
« Toi dont les dents ont l’éclat, etc. » (Comme plus haut.)
Le deuxième Chândâla. — Il faut réitérer la publication de la sentence. (Le premier chândâla obéit et la répète dans les mêmes termes que plus haut.)
Chârudatta. — « L’infortune m’a plongé dans une situation ignominieuse dont le fruit est la mort que je vais subir. Mais ce qui blesse cruellement mon cœur dans cette publication, c’est d’entendre dire que je l’ai tuée (37). »
Sthâvaraka, apparaissant chargé de fers