Sthâvaraka. — La conséquence des bonnes et des mauvaises actions.
Samsthânaka. — Et quelle est la conséquence des bonnes actions ?
Sthâvaraka. — Une condition pareille à celle d’un seigneur comme vous, qui possède beaucoup d’or.
Samsthânaka. — Et celle des mauvaises ?
Sthâvaraka. — Un état semblable au mien, dans lequel il faut attendre sa nourriture d’autrui (70). Aussi, je ne veux pas commettre une mauvaise action.
Samsthânaka. — Ah ! tu ne veux pas la tuer (71) ? (Il le frappe à coups redoublés.)
Sthâvaraka. — Vous pouvez me battre, seigneur, vous pouvez me tuer, mais vous ne me ferez pas commettre un acte coupable.
« Le sort et les fautes que j’ai commises dans une existence antérieure m’ont fait naître esclave ; je ne veux pas m’exposer à renchérir (72) sur cette triste condition et, par conséquent, j’éviterai de commettre un crime. »
Vasantasenâ, au vita. — Maître, j’implore votre protection.
Le vita. — Seigneur, apaisez-vous, je vous en prie. Toi, Sthâvaraka, je te félicite.
« Dans la condition (73) misérable et ser-