dont la trame intérieure est encore invisible, manque de souplesse et ne se modèle pas sur la forme de l’épaule (18). »
Le religieux. — Il y a peu de temps, en effet, serviteur de Buddha, que je mène la vie errante de religieux mendiant.
Samsthânaka. — Et pourquoi donc ne t’es-tu pas mis à mendier aussitôt né ? (Il le bat.)
Le religieux. — Hommage à Buddha !
Le vita. — Pourquoi frapper ainsi ce malheureux ? Laissez-le partir.
Samsthânaka. — Non, non, arrête ! Il faut que je prenne conseil (19).
Le vita. — De qui ?
Samsthânaka. — De mon cœur.
Le vita. — Hélas ! Il n’est pas encore parti !
Samsthânaka. — Mon petit cœur, mon petit maître, faut-il que ce çramanaka s’en aille ou reste là ? (Se répondant à lui-même.) Qu’il ne parte, ni ne reste. (Au vita.) Maître, maître, j’ai pris conseil de mon cœur et mon cœur m’a dit…
Le vita. — Que vous a-t-il dit ?
Samsthânaka. — Qu’il ne parte, ni ne reste, qu’il n’aspire, ni ne respire, mais qu’il soit mis à mort à l’instant.
Le religieux. — Hommage à Buddha !