fonctions que je tiens du roi, je ne connais pas même mon père. »
Aryaka, à part. — Depuis longtemps l’un est mon ami et l’autre mon ennemi ; aussi
« Dans l’exercice d’un même emploi, ces deux individus apportent des dispositions différentes, semblables en cela à deux feux dont l’un est allumé pour un mariage (44) et l’autre pour un bûcher. »
Chandanaka. — Mais toi qui es si vigilant (45), n’es-tu pas capitaine et pourvu de la confiance du roi ? Je vais par conséquent tenir l’attelage et tu regarderas dans la litière (46).
Vîraka. — Est-ce que le roi ne t’a pas confié aussi le commandement de la force publique ? Charge-toi donc de l’inspection.
Chandanaka. — Ce que j’inspecte est en quelque sorte inspecté par toi.
Vîraka. — On peut dire que ce que tu passes en revue est passé en revue par le roi Pâlaka lui-même.
Chandanaka. — Cocher ! arrête l’attelage.
(Vardhamânaka exécute l’ordre qui lui est donné.)
Aryaka, à part. — Ciel ! les gardes vont me découvrir et, malheureux que je suis, je n’ai pas d’épée ; mais
« J’imiterai l’exemple de Bhîma (47), mon