rudatta qui conduit Vasantasenâ au vieux jardin Pushpakarandaka.
Chandanaka. — Qu’il passe.
Vîraka. — Sans qu’on y regarde ?
Chandanaka. — Pourquoi pas ?
Vîraka. — Qu’est-ce qui te rend aussi confiant ?
Chandanaka. — Le nom du seigneur Chârudatta.
Vîraka. — Quel est ce seigneur Chârudatta et cette Vasantasenâ, dont la litière peut passer sans être visitée ?
Chandanaka. — Quoi ! tu ne connais ni le seigneur Chârudatta, ni Vasantasenâ ? Dans ce cas, tu ne connais ni la lune (43), ni sa douce lumière qui brille dans le ciel.
« Peut-on ne pas connaître Chârudatta, ce lotus de mérites, cette lune de vertu, ce sauveur des gens tombés dans l’infortune, cette perle qui est la quintessence de quatre océans ?
« Tous les deux, — la digne Vasantasenâ et Chârudatta, le trésor du devoir, — ont droit aux hommages de la ville dont ils sont l’ornement. »
Vîraka. — Ne t’y trompe pas, Chandanaka ;
« Je connais parfaitement Chârudatta et Vasantasenâ, mais dans l’accomplissement des