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ACTE VI.

trousses celui qui le dirige ? Et quel est encore cet autre… (14) ? Mais qu’importe ? Continuons notre route au plus vite. Allons ! paysans (15), détournez-vous, détournez-vous… Que me dit-on encore ? d’arrêter un instant ; de donner un coup de main pour dégager une roue ? Quoi ! moi le cocher (16) du prince Samsthânaka. Tu voudrais que je dégageasse ta roue ? Ah ! c’est un pauvre diable qui est seul, il faut faire ce qu’il demande. Je vais arrêter ma litière à la porte latérale du jardin de Chârudatta. (Il fait ce qu’il a annoncé.) J’arrive, j’arrive à ton aide. (Il sort.)

L’esclave. — Madame, on entend comme un bruit de roues ; c’est la litière qui est arrivée.

Vasantasenâ. — Partons, ma fille ; mon cœur me presse. Où est la porte latérale ?

L’esclave. — Venez, venez, Madame !

Vasantasenâ, s’en allant. — Va te reposer.

L’esclave. — Si vous voulez. (Elle sort.)

Vasantasenâ. Elle éprouve un clignotement de l’œil droit et monte dans la litière. — Tiens (17) ! que signifie ce clignotement de mon œil droit ? Bast ! la vue de Chârudatta préviendra (18) les effets de ce mauvais présage.

Sthâvaraka, revenant sur la scène. — J’ai