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Çarvilaka. — À moi maintenant

« De soulever, pour délivrer mon ami (92), des gens de ma famille, des vitas, et, parmi les serviteurs du roi, ceux auxquels la valeur de leur bras a acquis de la célébrité, et qui ont à se plaindre des procédés méprisants de leur maître ; il faut faire pour lui ce que Yaugandharâyana fit pour le roi Udayana (93).

Mon cher Aryaka a été jeté en prison par des ennemis pervers et craignant pour eux-mêmes ; je dois voler à sa délivrance et le faire échapper, comme le disque de la lune échappe aux dents de Râhu qui l’ont saisi (94). » (Il s’en va.)


Une esclave apparaissant sur la scène. — Madame, réjouissez-vous ! Voici un brâhmane qui se présente de la part du seigneur Chârudatta.

Vasantasenâ. — Ah ! l’heureux jour ! Fais-le escorter par un bandhula et introduis-le en l’entourant d’égards.

L’esclave. — J’accomplis vos ordres. Madame. (Elle sort.)

Maitreya, arrivant sur la scène accompagné d’un bandhula (95). — Tiens ! tiens ! c’est étrange (96) ! Râvana, le roi des Rakshasas, voyageait dans les airs conduit par