sa cassette contenant la parure, je l’ai perdue et la prie d’accepter en échange le collier de perles que voilà.
Maitreya. — N’allez pas donner un objet aussi précieux, un trésor fourni par quatre océans, en compensation d’un objet de peu de valeur (130) dont vous n’avez ni mangé ni goûté et que les voleurs ont pris !
Chârudatta. — Ami, ne dis pas cela !
« Se fiant à moi, elle (Vasantasenâ) m’a remis un dépôt et ce bijou (131) doit récompenser la haute confiance qu’elle a en moi. »
Ami, je t’en conjure donc sur ce sein que je touche (132), ne reviens pas ici sans lui avoir fait accepter le collier. Vardhamânaka,
« Dépêche-toi (133) de bien reboucher le trou avec ces briques. Je veux éviter que les gardes du roi ne soient exposés à de vifs reproches et à des accusations méritées. »
Quant à toi, Maitreya, je compte que tu t’exprimeras avec une noble fierté (134).
Maitreya. — Est-ce qu’un pauvre peut parler fièrement (135) ?
Chârudatta. — Ne t’ai-je pas dit, ami ; que je ne suis plus pauvre ! (Il répète la stance commençant par les mots : Puisqu’il me reste une épouse, etc.) Va-t-en donc vite,