Page:Regnaud - Le Chariot de terre cuite, v2.djvu/12

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

elle est encore là ? Il n’y a donc pas de voleur à Ujjayinî pour enlever cette satanée cassette qui m’enlève, à moi, mon sommeil. Ami, qu’en dites vous ? Je vais la porter dans la cour intérieure du carré de maisons.

Chârudatta. — « Ne t’en avise pas (33) ! Ce dépôt nous a été confié par la courtisane (34) et tu dois le garder auprès de toi jusqu’à ce qu’il lui soit rendu. »

(Il s’endort, en murmurant de nouveau ; « Quoique le concert soit terminé, etc. (35). » )

Maitreya. — Vous vous endormez, seigneur ?

Chârudatta. — Vraiment oui !

« Le sommeil semble descendre de mon front et s’abattre sur mes paupières ; pareil à la vieillesse, il arrive sans qu’on le voie, à pas lents et finit par paralyser la vigueur (36) de l’homme. »

Maitreya. — Alors (37), dormons ! (Ils s’endorment tous deux.)


Çarvilaka (38). — « Ayant tracé, grâce à mon savoir et à ma force un chemin (39) où mon corps puisse passer facilement et qui me permette de vaquer à ma besogne (40), j’avancerai en rampant et en me frottant les