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VIII
PRÉFACE.

blement, qu’à l’aide d’ouvrage du genre de celui que je soumets aujourd’hui à l’appréciation des amis des lettres orientales. C’est en étudiant ce théâtre sur les pièces mêmes qui le constituent qu’on déduira un jour, selon toute probabilité, les conditions moyennant lesquelles l’art dramatique s’est implanté et s’est exercé dans l’Inde. Mais, en attendant qu’un certain nombre d’ouvrages de ce genre aient été complètement élucidés par la science européenne, les questions que je viens d’indiquer resteront irrésolues.

C’est pour cela que, laissant de côté dans ce bref avant-propos toutes les considérations générales, quelque importantes qu’elles soient, auxquelles peut donner lieu le théâtre des Indous pris dans son ensemble et examiné dans ses moyens scéniques, je ne m’occuperai spécialement que de notre pièce, de sa date approximative, de sa nature, de sa structure, et surtout des traits caractéristiques qu’elle présente et des travaux de philologie et d’interprétation dont elle a été l’objet, tout en indiquant les secours dont je me suis, aidé moi-même pour effectuer cette traduction nouvelle.

Le Chariot de terre cuite[1] (Mricchaka-

  1. Ce titre lui vient de la délicieuse scène du vie acte