Le masseur. — Où voulez-vous que je le prenne ?
Mâthura. — Vends ton père et paie moi !
Le masseur. — Est-il là mon père ?
Mâthura. — Eh bien ! vends ta mère et paie moi !
Le masseur. — Est-elle là ma mère ?
Mâthura. — Alors vends-toi et paie !
Le masseur. — Je veux bien, mais accordez-moi un peu de répit et conduisez-moi sur la route royale.
Mâthura. — Marche ! en ce cas, marche (72) !
Le masseur. — Allons ! (Il se met en marche.) Seigneurs, achetez-moi dix suvarnas à ce maître de tripot ! (On entend une voix dans l’espace.) (73). On me demande ce que je ferai (74) ?… Je ferai ce qu’il y a à faire chez vous… Quoi ! il s’en va sans daigner me répondre (75) ? Soit ! je m’adresserai à un autre (76). (Il répète, « seigneurs, achetez-moi, etc. ») Hélas ! celui-là passe aussi son chemin sans s’occuper de moi. Ah (77) ! depuis que le seigneur Chârudatta a perdu ses biens, mon infortune ne fait que de s’accroître (78)) !…
Mâthura. — Eh bien ! t’exécutes-tu ?
Le masseur. — Comment voulez-vous que je fasse ? (Il tombe à terre après avoir pro-