lin, à l’érudition patiente, scrupuleuse, méthodique et sagace, duquel on doit un grand nombre d’ouvrages très-estimés et qui sont le vade mecum du philologue indianiste ; M. Benfey, de Gœttingue, auteur également très-apprécié d’une grammaire, d’une chrestomathie et d’un lexique sanscrits, de travaux sur les Védas, d’une traduction du Pancatantra, etc. ; M. Roth, de Tubingue, le collaborateur, surtout pour la partie védique, de M. Böhtlingk au vaste et précieux dictionnaire sanscrit-allemand dont j’ai parlé tout à l’heure ; M. Aufrecht, de Bonn, qui s’est fait connaître surtout par son savant catalogue des manuscrits sanscrits de la Bibliothèque bodléienne ; MM. Brockhaus, de Leipsick, Stenzler, de Breslau, et Poley, de Vienne, auteurs d’éditions et de traductions appréciées ; MM. Delbrück, d’Iéna, et Ludwig, de Prague, qui ont publié : le premier, des travaux remarquables sur la grammaire védique ; le second, une traduction complète du Rig-Véda, etc.
En Suisse, nous trouvons les chaires suivantes qui sont consacrées au sanscrit et aux études connexes :