Page:Regnard - Œuvres complètes, tome troisième, 1820.djvu/374

Cette page n’a pas encore été corrigée
Ménechme

A Finette et à Araminte qu’il suit des yeux.

Adieu donc, mes princesses :
Choisissez mieux vos gens pour placer vos tendresses.


Scène VII


MÉNECHME, VALENTIN.

Ménechme

Revenant, à Valentin

Mais voyez quelle rage et quel déchaînement ?
J’ai senti cependant un tendre mouvement ;
Le diable m’a tenté. J’ai trouvé la suivante
D’un minois revenant, et fort appétissante.

Valentin

Vous avez jusqu’au bout bravement combattu ;
Et l’on ne peut assez louer votre vertu.
Mais entrons au plus tôt dans cette hôtellerie,
Pour n’être plus en butte à quelque brusquerie.
Là, si vous me jugez digne de quelque emploi,
Vous pourrez m’occuper, et vous servir de moi.

Ménechme

Je brûle cependant d’aller voir ma maîtresse :
Un désir curieux, plus que l’amour, me presse.

Valentin

Lorsque vous aurez fait un tour dans la maison,
Je vous y conduirai, si vous le trouvez bon.

Ménechme

Adieu, jusqu’au revoir.