Si d’ailleurs… Par ma foi je ne sais que répondre.
Le trouble où je vous vois, ce noir déguisement,
Ne m’annoncent-ils point de triste événement ?
Vous est-il survenu quelque mauvaise affaire ?
Parlez, mon cher enfant. Daignez ne me rien taire.
Vous êtes-vous battu ?
Jamais je ne me bats.
Tout mon bien est à vous, et ne l’épargnez pas.
Quand on s’aime, et qu’on a pour but de chastes chaînes,
Tout le bien et le mal, les plaisirs et les peines,
Tout, entre deux amants, doit ne devenir qu’un.
Il faut mettre nos maux et nos biens en commun ;
Et je veux avec vous courir même fortune.
Je vous suis obligé de vous voir si commune ;
Mais je n’userai point de la communauté
Que vous m’offrez, madame, avec tant de bonté.
Mais je ne comprends point quels discours sont les vôtres.
Bon ! Madame, il m’en a tantôt tenu bien d’autres.
Dans ses discours, parfois, il est impertinent.