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PROLOGUE DES MÉNECHMES


Le Théâtre représente le Parnasse.


Scène I


APOLLON, MERCURE.

Mercure

Honneur au seigneur Apollon.

Apollon

Ah ! Dieu vous gard’, seigneur Mercure.
Par quelle agréable aventure
Vous voit-on au sacré vallon ?

Mercure

Vous savez, grand dieu du Parnasse,
Que je ne me tiens guère en place.
J’ai tant de différents emplois,
Du couchant jusqu’aux lieux où l’aurore étincelle,
Que ce n’est pas chose nouvelle
De me rencontrer quelquefois.

Apollon

Vous êtes le bras droit du grand dieu du tonnerre ;