Page:Regnard - Œuvres complètes, tome troisième, 1820.djvu/171

Cette page n’a pas encore été corrigée

GÉRONTE.

Je ne la remets pas bien ; viens-t’en m’y conduire toi-même.

MERLIN.

Je le veux bien, monsieur ; mais…

GÉRONTE.

Quoi ! Mais ?

MERLIN.

Le diable ne s’est pas emparé de celle-1à ; mais madame Bertrand y loge encore.

GÉRONTE.

Elle y loge encore !

MERLIN.

Oui, vraiment. On est convenu qu’elle achèveroit le terme ; et comme elle a l’esprit foible, elle se met dans une fureur épouvantable quand on lui parle de la vente de cette maison ; c’est là sa plus grande folie, voyez-vous.

GÉRONTE.

Je lui en parlerai d’une manière qui ne lui fera pas de peine. Allons, viens.

MERLIN, à part

Oh ! Pour le coup, tout est perdu.

GÉRONTE.

Tu me fais perdre patience. Je veux absolument lui parler, te dis-je.