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MERLIN.
J’ai peine à retenir mes larmes. N’entrez pas, monsieur. Votre maison, cette chère maison que vous aimez tant… depuis six mois…
GÉRONTE.
Hé bien ! Ma maison, depuis six mois…
MERLIN.
Le diable s’en est emparé, monsieur ; il nous a fallu déloger à mi-terme.
GÉRONTE.
Le diable s’est emparé de ma maison ?
MERLIN.
Oui, monsieur : il y revient des lutins si lutinants… C’est ce qui a obligé votre fils à acheter cette autre maison ; nous ne pouvions plus demeurer dans celle-là.
GÉRONTE.
Tu te moques de moi ; cela n’est pas croyable.
MERLIN.
Il n’y a sorte de niches qu’ils ne m’aient faites ; tantôt ils me chatouilloient la plante des pieds, tantôt ils me faisoient la barbe avec un fer chaud ; et, toutes les nuits régulièrement, ils me donnoient des camouflets qui puaient le soufre…