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GÉRONTE.
Bon, tant mieux. Où cela ?
MERLIN.
Tenez, voyez-vous bien cette maison couverte d’ardoise, dont les fenêtres sont reblanchies depuis peu ?
GÉRONTE.
Oui. Hé bien ?
MERLIN.
Ce n’est pas celle-là ; mais un peu plus loin, à gauche, là… Cette grande porte cochère qui est vis-à-vis de cette autre qui est vis-à-vis d’elle, là…. Dans cette autre rue.
GÉRONTE.
Je ne saurois voir cela d’ici.
MERLIN.
Ce n’est pas ma faute.
GÉRONTE.
Ne seroit-ce point la maison de madame Bertrand ?
MERLIN.
Justement, de madame Bertrand ; la voilà : c’est une bonne acquisition, n’est-ce pas ?
GÉRONTE.
Oui vraiment. Mais pourquoi cette femme-là vend-elle ses héritages ?
MERLIN.
On ne prévoit pas tout ce qui arrive. Il lui est survenu un grand malheur ; elle est devenue folle.
GÉRONTE.
Elle est devenue folle !