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MERLIN.

Vous voyez, monsieur, fort à votre service, comme un serviteur fidèle, gai, gaillard, et toujours prêt à vous obéir.

GÉRONTE.

Voilà qui est bien. Entrons au logis.

Il va pour entrer chez lui.

MERLIN, l’arrêtant

Nous ne vous attendions point, je vous assure ; et vous êtes tombé des nues pour nous, en vérité.

GÉRONTE.

Non ; je suis venu par le carrosse de Bordeaux, où mon vaisseau est heureusement abordé depuis quelques jours… Mais nous serons aussi bien…

Il va pour entrer chez lui.

MERLIN, l’arrêtant.

Que vous vous portez bien ! Quel visage ! Quel embonpoint ! Il faut que l’air du pays d’où vous venez soit merveilleux pour les gens de votre âge. Vous y deviez bien demeurer, monsieur, pour votre santé,….

à part.

et pour notre repos.

GÉRONTE.

Comment se porte mon fils ? A-t-il eu grand soin de mes affaires ; et mes deniers ont-ils bien profité entre ses mains ?

MERLIN.

Oh ! Pour cela, je vous en réponds ; il s’en est servi