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dans l’une et dans l’autre pièce. Le rôle du Marquis nous semble cependant plus agréable que celui de Callidamatès, qui est un débauché crapuleux, déjà pris de vin lorsqu’il arrive chez son ami, et qui, après avoir fait quelques caresses à sa maîtresse, se laisse tomber sur un lit et s’endort.

Tranion, valet de Philolachès, ouvre le second acte, et annonce le retour inattendu de Theuropidès, père de ce jeune débauché. Embarras de Philolachès ; extravagances de Callidamatès, que l’on s’efforce de réveiller, mais que son extrême ivresse empêche de connoître le danger où se trouvent ses amis. Cependant Tranion reprend courage, il imagine un moyen d’éloigner Theuropidès ; il recommande à Philolachès et à ses convives de se renfermer dans la maison, et se résout à aborder seul le vieillard.

Dans Regnard, Merlin, qui remplace Tranion, est instruit seul de l’arrivée du père de son maître, et se trouve serré de si près, qu’il ne peut en informer Clitandre. Celui-ci ignore, et le malheur qui le menace, et la ruse que son valet emploie pour le parer ; de sorte que sa joie n’en est pas troublée, non plus que celle de ses convives.