Où, courant le hasard...HECTOR.
Parlez mieux, je vous prie.
Mon maître n'a hanté de tels lieux de sa vie. [1215]ANGÉLIQUE, à Hector.
Tiens, voilà dix louis. Ne me mens pas ; dis-moi
S'il n'est pas vrai qu'il joue à présent.HECTOR.
Oh ! Ma foi,
Il est bien revenu de cette folle rage,
Et n'aura pas de goût pour le jeu davantage.ANGÉLIQUE.
Avec tes faux soupçons, Nérine, eh bien ! Tu vois. [1220]HECTOR.
Il s'en donne aujourd'hui pour la dernière fois.ANGÉLIQUE.
Il jouerait donc ?HECTOR.
Il joue, à dire vrai, Madame ;
Mais ce n'est proprement que par noblesse d'âme :
On voit qu'il se défait de son argent exprès,
Pour n'être plus touché que de vos seuls attraits. [1225]NÉRINE, à Angélique.
Eh bien ! Ai-je raison ?HECTOR.
Son mauvais sort, vous dis-je,
Mieux que tous vos discours aujourd'hui le corrige.ANGÉLIQUE.
Quoi ! ...{{Personnage|
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