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Je crains que mes joueurs ne soient sortis du gîte ; [1150]

Ils ont trop attendu ; j'y retourne au plus vite.

J'ai dans le coeur, Hector, un bon pressentiment ;

Et je dois aujourd'hui gagner, assurément.HECTOR.

Votre coeur est, Monsieur, toujours insatiable.

Ces inspirations viennent souvent du diable ; [1155]

Je vous en avertis, c'est un futé matois.VALÈRE.

Elles m'ont réussi déjà plus d'une fois.HECTOR.

Tant va la cruche à l'eau...VALÈRE.

Paix ! Tu veux contredire :

À mon âge, crois-tu m'apprendre à me conduire ?HECTOR.

Vous ne me parlez point, Monsieur, de votre amour. [1160]VALÈRE.

Non.

Scène XIV

HECTOR, seul.


Il m'en parlera peut-être à son retour.

ACTE IV

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