Page:Regnard - Œuvres complètes, tome second, 1820.djvu/220

Cette page n’a pas encore été corrigée


Mais... quand il vous plaira... dès demain ; que sait-on ? [1040]HECTOR.

Je vous avertirai quand il y fera bon.

Monsieur GALONIER.

Pour moi, je ne sors point d'ici qu'on ne m'en chasse.HECTOR, à part.

Non, je ne vis jamais d'animal si tenace.VALÈRE.

Écoutez, je vous dis un secret qui, je crois,

Vous plaira dans la suite autant et plus qu'à moi. [1045]

Je vais me marier tout-à-fait : et mon père

Avec mes créanciers doit me tirer d'affaire.HECTOR.

Pour le coup...

MadameADAM.

Il me faut de l'argent cependant.HECTOR.

Cette raison vaut mieux que de l'argent comptant.

Montrez-nous les talons.

Monsieur GALONIER.

Monsieur, ce mariage [1050]

Se fera-t-il bientôt ?HECTOR.

Tout au plus tôt. J'enrage.

MadameADAM.

Sera-ce dans ce jour ?HECTOR.

Nous l'espérons. Adieu.