I}}Angélique, Nérine.ANGÉLIQUE.
Mon coeur serait bien lâche, après tant de serments, [395]
D'avoir encor pour lui de tendres mouvements.
Nérine, c'en est fait, pour jamais je l'oublie ;
Je ne veux ni l'aimer, ni le voir de ma vie ;
Je sens la liberté de retour dans mon coeur.
Ne me viens pas, au moins, parler en sa faveur. [400]NÉRINE.
Moi, parler pour Valère ! Il faudrait être folle.
Que plutôt à jamais je perde la parole !ANGÉLIQUE.
Ne viens point désormais, pour calmer mon dépit,
Rappeler à mes sens son air et son esprit ;
Car tu sais qu'il en a.NÉRINE.
De l'esprit ! Lui, madame ! [405]
Il est plus journalier mille fois qu'une femme :
Il rêve à tout moment ; et sa vivacité
Dépend presque toujours d'une carte, ou d'un dé.{{Personnage|
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