Page:Regnard - Œuvres complètes, tome cinquième, 1820.djvu/73

Cette page n’a pas encore été corrigée

MEZZETIN.

On y dansera ; oui, bourreau. Ne te tairas tu jamais ?

Il rêve.

ARLEQUIN.

On dansera à ma noce, et je danserai avec Colombine ! Ah ! Quel plaisir !

Il danse.

MEZZETIN.

Oh ! Pour le coup, c’en est trop. Couchez vous, vite.

Arlequin se couche par terre.

Nous verrons un peu à présent si vous vous tiendrez en repos. Imaginez vous que vous êtes dans un lit, et que vous dormez.

ARLEQUIN.

Je suis dans un lit ?

MEZZETIN.

Oui, dans un lit, et Colombine est couchée avec vous.

Il rêve.

ARLEQUIN.

Mezzetin !

MEZZETIN.

À la fin, il faudra que je change de nom. Que voulez vous ?

ARLEQUIN.

Fermez les rideaux du lit, de peur du vent.

MEZZETIN.

, faisant semblant de tirer les rideaux du lit.

Quelle patience !


Il rêve.

ARLEQUIN.

Mezzetin !

MEZZETIN.

Encore ! Qu’est ce qu’il y a, double enragé chien ?