danser n’étoient pas obligés d’être dorés dessus et dessous, comme à présent ; et une paire de galoches étoit la voiture qui les menoit par toute la ville. Mais présentement on ne nous regarde pas, si nous n’avons le cheval et le laquais.
Ah ! Mademoiselle, voilà votre maître à chanter, Monsieur Amilaré Bécarre.
, à Trotenville.
Ne vous en allez pas, monsieur, je vous prie. Je veux que vous entendiez chanter cet homme là ; c’est un italien.
Très volontiers, madame ; cela me fera bien du plaisir : car tel que vous me voyez, je suis à deux mains, et je chante aussi bien que je danse.
Scène VIII
Voilà un visage bien baroque ! Les musiciens italiens sont de plaisants originaux. Ne diroit on pas que ce seroit là un siamois échappé d’un écran ? Comment vous appelez vous, monsieur ?
Amilaré répète une douzaine de noms.
Voilà bien des noms : il faut, monsieur, que vous ayez bien des pères. C’est un calendrier que cet homme là.