avec votre permission, mon père, je n’épouserai point un médecin.
Avec votre permission, ma fille, vous l’épouserez. Il ne faut pas, s’il vous plaît, que vous songiez à Octave ; j’ai appris que c’étoit un gueux, et je vais tout de ce pas l’envoyer chercher, pour lui dire qu’un autre lui a passé la plume par le bec. Pierrot, Pierrot !
Allons, ma sœur, faites cela de bonne grâce, puisque mon père le veut.
Je vous prie, mon père, de ne me point donner ce chagrin, et ne m’obligez pas à épouser un homme pour qui je n’ai nulle estime.
Il n’y a qu’un mot qui serve ; il faut épouser monsieur Bassinet, ou un couvent. Il vous viendra voir ; songez à le recevoir comme un homme qui doit être votre mari.
Hé, mon père !
Allons, dénichons ; point tant de caquet.
Voilà ma sœur qui a si envie d’être mariée ; que ne lui donnez-vous monsieur Bassinet pour mari ? J’aime mieux lui céder mes droits, et qu’elle passe avant moi.