Monsieur, c’est la Marquise.
Donne-moi vite la robe de chambre de la Marquise.
Mezzetin prend la robe de chambre de la Marquise, et le Vicomte la met par-dessus la sienne. On refrappe à la porte.
Ce n’est pas la Marquise, monsieur, c’est la Comtesse.
Et vite, la robe de chambre de la Comtesse ! Tout seroit perdu si elle me trouvoit sans cela.
Il met encore cette robe de chambre sur les deux autres. On continue de frapper.
Oh ! Monsieur, c’est la veuve du procureur.
Que le diable l’emporte ! Ne sauroit-elle donner une robe de chambre sans venir l’essayer ? Donne.
Il met la troisième robe de chambre avec beaucoup de peine, ne pouvant presque plus se remuer à cause des trois autres qu’il a déjà sur lui ; à la fin, après plusieurs lazzis, il tombe, et à peine est-il relevé que la Veuve entre.