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et de leur cupidité, ils s’abandonnent sans réserve à la direction et à l’autorité d’un autre, et ne souhaitent rien davantage que de s’assujétir dans le monastère à un Abbé qui les conduise. Sans doute que ce sont ceux-là qui imitent l’exemple de Jésus-Christ qui dit : Je ne suis pas venu pour faire ma volonté, mais pour accomplir celle de mon Père qui m’a envoyé.

Mais cette obéissance dont nous parlons, ne sera ni reçue de Dieu, ni agréable aux hommes, si l’on n’exécute ce qui est commandé, sans délai, sans hésiter, sans tiédeur, sans murmure et sans nulle parole qui marque que l’on ne veuille pas se soumettre. Car c’est à Dieu même que l’on obéit dans la personne des Supérieurs ; puisqu’il a dit : Celui qui vous écoute m’écoute. (Matth. 10.) Et c’est un devoir dont