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ceux qui commettront des fautes ; afin que les autres en aient de la crainte. (1 Tim. 5.) Pour ce qui est des enfants, tout le monde prendra garde à eux[1], et il y aura des gens qui auront l’inspection particulière sur leur conduite, jusqu’à ce qu’ils aient atteint l’age de quinze ans ; en quoi toutefois on gardera toute la mesure et la modération nécessaire : mais celui[2] qui se donnerait cette liberté à l’égard de ceux qui sont plus âgés, sans un ordre exprès de l’Abbé, ou même qui corrigerait les enfants, sans discrétion et avec trop de chaleur et de sévérité, il subira pour cela les peines régulières, parce qu’il est écrit : Ne faites pas à un autre ce que vous ne

  1. C’est-à-dire avertira des fautes un peu essentielles qu’il leur aura vu faire.
  2. Des maîtres.