nous exhortons tous les Frères de se conduire avec tant de vigilance et de pureté, dans ce saint temps, qu’ils puissent effacer les négligences de toute l’année. C’est à quoi nous satisferons avec toute l’exactitude nécessaire, si nous nous préservons de tout dérèglement ; si nous accompagnons notre oraison de nos gémissemens et de nos larmes ; si nous tenons nos cœurs dans la componction ; si nous nous exerçons dans les jeûnes et dans les lectures saintes.
Il faut donc, dans ces jours, ajouter quelque chose à nos pratiques et à nos austérités accoutumées, en priant plus qu’à l’ordinaire, et en nous retranchant dans le boire et dans le manger ; en sorte que chacun, par le mouvement d’une piété toute volontaire, et avec la joie que donne le Saint-Esprit (Rom. 14), offre à Dieu quelque chose au-delà de