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part, et on établira, pour les servir, un des Frères, qui craigne Dieu, qui soit diligent et soigneux. On leur permettra de se servir des bains toutes les fois qu’on le jugera nécessaire ; mais pour ceux qui se portent bien, particulièrement s’ils sont jeunes, on ne leur en accordera l’usage que rarement.

On permettra de manger de la chair aux malades, et à ceux qui seront dans une grande faiblesse, pour le rétablissement de leurs forces ; et lorsqu’ils se porteront mieux, ils reprendront leur abstinence accoutumée[1]. Que l’Abbé donc prenne extrêmement garde que les malades n’aient rien à souffrir de la négligence des Célériers ou des ser-

  1. Qui consiste à n’user point de la chair des animaux à quatre pieds, que Saint Benoît va défendre dans le Chapitre XXXIX, et, à plus forte raison, d’aucune autre espèce de viande plus délicate.