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« Le sublime est de l’altruisme ; l’apothéose est le contraire. »

« Il y a une subordination dans les divers modes de la beauté. Une œuvre d’art est d’autant plus belle qu’elle a d’importance dans la durée et l’espace. »

« La grâce est la beauté du mouvement. »

Je vous parle toujours là de ma jeunesse. À dix-sept ans, j’entrepris, avec peu de foi et seulement au gré de mes parents, l’étude de l’architecture. J’ai travaillé journellement chez un architecte de talent, quelque temps aussi chez Lebas. J’ai fait beaucoup de géométrie descriptive, des masses d’épures, toute une préparation en vue de l’Ecole dite des Beaux-Arts, où j’ai échoué dans les examens oraux.

Mais rien n’est perdu dans une étude ; je crois devoir beaucoup, comme peintre, à celle que je fis comme aspirant architecte, des projections des ombres qu’un professeur éclairé me fit faire avec une attention méticuleuse, appuyant l’abstraction de la théorie et des démonstrations sur des corps tangibles, et me proposant, dans les problèmes à résoudre, des cas spéciaux d’ombres projetées sur des sphères, ou autres solides. Cela m’a servi plus tard : j’ai plus aisément rapproché l’invraisemblable du vraisemblable, et j’ai pu donner de la logique visuelle aux éléments imaginaires que j’entrevoyais.

En somme je me suis fait seul, comme j’ai pu, et parce que je ne trouvais pas, dans l’enseignement que j’essayais de recevoir, mon vrai régime.

J’ai fait de la sculpture durant une année à Bordeaux, dans l’atelier particulier du professeur de la ville. J’ai touché là cette matière exquise, douce et souple qu’est la terre glaise, en m’essayant à des copies de morceaux antiques.

Ici, à l’Ecole dite des Beaux-Arts, à l’atelier X…[1]. je fis un grand effort dans l’application à rendre des formes ; ces efforts

  1. L’atelier Gérome.