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CHARLES-LE-CHAUVE.

Et quicumque hoc se velle pronuntiaverit, ad generale placitum nostrum venire jubeatur, ut inde cum eodem Matfredo rationem habere possit.


No 81. — Capitulaire sur la prescription
(Baluze, I, 673.)

1. De inscriptione temporum.

2. Item de inscriptione temporum.

3. De inquilinis et colonis.


No 82. — Ordonnance (præceptum) contenant invitation aux Payens de se convertir.
Aix-la-Chapelle, 834. (Baluze, I, 681.)

No 83. — Charte de la division de l’Empire entre Pépin, Louis et Charles, arrêtée dans l’assemblée générale du peuple.
Aix-la-Chapelle, 837. (Baluze, I, 685.)
CHARLES II, dit LE CHAUVE.
Les droits à lui attribués par son père, de son vivant, furent contestés long-temps par ses frères aînés, Lothaire et Louis, jusqu’au partage qui fut fait entre eux à Verdun, au mois d’août 843. — Créé empereur, en sept. 869. — Élu roi d’Italie, en fév. 876. — Mort à Brios, dans le Mont-Cenis, le 6 octobre 677.

No 84. — Sermens mutuels prêtés par Louis-le-Germanique et Charles-le-Chauve, dans l’assemblée du peuple[1], et par le peuple lui-même.

Strasbourg, 842, Nithard, III ; 5-26. Baluze, II, 39.
Serment du Roi[2].

Pro Deo amur, et pro christian poblo et nostro commun salvament, dist di en avant, in quant Deus savir et podir me dunat, si salvarai eo cist meon fiadre Karlo, et in adjuhda, et in cadunha cosa, si cum om per dreit son fradra salvar dist, in o quid il mi altre si fazet. Et ab Ludher nul plaid numquam prindrai, qui meon vol cist meon fradre Karle in damno sit.

  1. C’est dans cette conférence des deux rois que se célébra le premier tournois : il ne fut pas ensanglanté. (Nithard.)
  2. Ce serment fut prononcé en langue tudesque par Charles, et en langue romane par Louis. C’est le plus ancien monument de la langue nationale. Roquefort, Glossaire de la langue romane, disc. prélim., p. 20.