XLVI. Nous comprenons sous cet XLVI. Sub eo, quo clauditur article, qui termine la classe des Chro- series Clironicorum, articulo fragniques, les fragmens historiques trop menta continentur historica, quse courts pour être imprimés séparément. propter nimiam brevitatem seorsim Plusieurs sont extraits d’Auteurs accré- edere non licuit, Plura <verb càm ex dites, sur lesquels il est à propos de probatis auctoribus excerpta sint dire un mot avant que de finir. nonnïhil considerationis antequam prsefationi coronidem imponamus,
postulare videntur.
°. Nous avons emprunté de Geo- 1°. Gaufridus Malaterra, scripfroi Malaterra, Ecrivain de la fin du tor undecimi sseculi, duo triave sup- a xie siecle, y deux ou trois morceaux peditavit nobis fragmenta, Rayconcernant Raymond de Saint-Gilles rnundum a S. JEgidio Tolosanum Comte de Toulouse et Philippe 1 Roi Comitem spectantia, Philippumque de France. Il nous apprend que ce der- nomine primum, Francise Regem nier pensoit déjà vers l’an 1089 à se de quo altero docet nos, jam ab séparer de la Reine Berte son épouse ipso circiter anno 1089 novarum et à contracter une nouvelle alliance. hune nuptiarum cupidum, discessioCe qu’il raconte pag. 726 donneroit nem a Reginauxoremeditatumesse. de ce Monarque une idée bien étrange, Pessimè de hoc Rege opinandi ansam si l’on n’étoit en droit d’opposer à son prœberent quse pag. 726 denarrat, témoignage le silence des autres écri- nisi ceeterorum silentio scriptorum vains. On sçait bien que l’amour a satis hsec confutarentur. Cseco flasouvent égaré le Roi Philippe ; mais que grantem amore Philippum Regem l’avarice l’ait porté à feindre de vou- ssepiàs a recta vivendi norma deloir épouser la fille de Roger Comte flexisse compertum est. Ast avaritid de Sicile, pour lui enlever ses trésors, ferventem eb fraudisac perfidie proc’est une bassesse qu’on ne doit pas ad- cessisse, ut Sicilise Comitis Rogerii mettre, sur une autorité isolée d’un filiam,thesaurosejusdiripiendianiétranger, dans une personne d’un rang mo ducere se velle simularet, id aussi élevé. Geofroi ne fait pas non testante uno admodàm ctlienigend, plus preuve d’exactitude, quand il de viro in tanto dignitatis gradu donne pour signal 4e la mort du Pape constituto sanus quis in animum inGrégoire VII, de Robert Guischard et ducat P Neque porro accuratum ac de Guillaume le Conquérant, l’éclipse diligentem, scriptorem seprobatgaude soleil arrivée au mois de Février fridus, càm eclipsim quam sol anno 1086, qu’il place mal à propos en 1086 mense Februariopassus est, ad 1084-, puisqu’il est certain que Gré- an. 1084 refert, eâque prsenuntiatam goire VII et Robert Guischard sont fuisse mortem tum Gregorii VII Pamorts en 1085, et Guillaume, le |Con- pœ, tum Roberti Guiscardi, ac Guilquérant en 1087 lelmi Conquestoris cùm certum sit
Gregorium VII et Guiscardum an.
ÏO85, Guillelmum verb Conques-
torem anno 1087 obiisse.
°. Romuald Archevêque de Sa- 2°. Plures suggessit nobis articulerne, nous a fourni plusieurs articles. los Romualdus Salernitanus Archie- s ? esseconfidenterarbitrantur. Beataerit., et ultra ipsasavitsematernseque stirpismagnificentiasgloriosior produceturaetasTua, si mansionemin augustissimoTuo pectore fecerit spiritus, quem diu noctuque universaDeoplacentium Tibi exoptant et imprecantur vota. Ekkehardus ad an. 11 06. rri -vttt i
îom. ss.111. k
Excerpta ex
variis Chronicis.
Gaufridus
Malaterra.
i
Romualdus
Salernitanus.
PRiEFATIO.
lxxiij
