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PÎUEFATIO.

hoc volumine nosmet ediderimus, diquer sous chaque année les premiers satis duximus prima eorum ad mots, et de renvoyer à l’Auteur oriunumquemque annum verba notare, ginal. Une s’ensuit pas delà néanmoins lectore ad ipsum auctorem ablegato. qu’Alberic n’y ait rien mis du sien Nec tamen exinde colligendum est outre les généalogies en grand nombre nihil de suo in hoc Chronicon Albe- qu’il a données, il fait de tems en tems ricum infarsisse ; nam prseter nu- des remarques qu’il est aisé de reconmerosas quas evolvit genealogias, noître au mot Auctor et quelquefois proprias identidem observationes ha- Albericus qui précède. Cette derniere bet, quas ex prsevia voce Auctor citation porteroit à croire qu’Alberic vel Albericus dignoscere facile est. est un auteur étranger à la Chronique Hac postremâ voce scriptor prima que Leibnitz a imprimée sous son nom. fronte designari videtur diversus ab Le P. le Long n’étoit pas éloigné de ce eocujus Chronicon sub Alberici no- sentiment. Dans sa Bibliothèque histomine Leibnitius edidit quam opi- rique de la France il a mis en question nionenz prorsùs non respuit in sua si Alberic étoit réellement auteur de Bibliotheca Francise historica pater cette Chronique quoiqu’il avoue ipse le Long, quamvis hoc nomine qu’elle porte son nom dans les manusChronicon istud in manuscriptis co- crits et cela suffit pour décider la dicibus inscribifateatur. Atquisuf- question. Mais cet Alberic étoit-il ficit hoc ipsum ad dirimendam con- Moine de l’Abbaye de Trois-Fontaines troversiam. Ferùm fuerit-ne Albe- dans le diocèse de Châions-sur-Marne, ricus Trium-fontium in Catalau- ou étoit-il Chanoine régulier de Huy nensi diœcesi Monachus an Hoien- dans le pays de Liège ? Le P. Lelong sis in pago Leodiensi Canonicus re- apporté des raisons pour l’un et l’autre gularisP questionem versat in utram- sentiment. Et voici à quoi elles se réque partem idem le Long, prola- duisent. 1°. Il est clair que l’Auteur de tis hinc inde argumentis, quorum la Chronique étoit Moine de Cîteaux. summam accipe. Et 1°. quidem Parlant sous l’année 1100 du Pape UrChronici auctorem Monachum e bain n, notre Ordre dit-il, conservera familia Cisterciensium esse, perspi- un éternel souvenir de ce Pape, sous lequel cuum est. Agens quippè ad annum U a commencé. Et encore sous l’année 1 1 00 deUrbanolIPapa, de princi- 1110 après avoir fait la généalogie pio, inquit, nostri Cisterciensis des Sires de Joinville, dont il fait desOrdinis idem Urbanus memo- cendre Saint-Bernard, nous espérons J riale perpetuum semper habebit. dit-il, qu’on nous saura gré d’avoir fait Ac rursiim ad an. 1 1 1 0,postquam To- connoître ces personnages, dont les noms se parcharum Jovisvïllee, ex quibus S. rencontrent souvent dans les chartes des Bernardi genus ducit, genealogicam Abbayes. Quant au Monastere de Troisseriem texuit nulli sit onerosum, Fontaines il est vrai qu’il n’en parle ait, quod personas istas hic an- pas une seule fois mais il est certain notavimus, quarum nomina fre- que le Monastere où il demeuroit étoit quenter in chartis Abbatiarum in- situé dans le diocèse de Châlons-surveniuntur. De Monasterio quidem Marne. On en peut juger par l’attenTrium-fontium nulla apud ipsum tion qu’il a eue de donner la suite occurrit mentio. At illudquod inco- des Evêques de Châlons d’après la pelebat Albericus situm in Catalau- tite Chronique de l’Eglise de S. Pierre ; nensi diœcesi fuisse constat qzcod et par les généalogies qu’il a dressées, luculenter evincit Catalaunensium qui presque toutes regardent les fa-