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aliudquidquam de seipso tradit, nisi qu’il étoit Anglois de naissance et se Angligenam esse, ac monasticam qu’étant encore jeune 9 il s’étoit fait integrâ setate vitam anno 1145 am- Religieux en 1145, sans dire dans quel plexum, tacito Jlonasterii sui no- monastere. Il y a apparence que c’émine. Verisimile est illud in diœcesi toit dans le diocèse de Sens parce Senonensi extitisse, càm se ab Hu- qu’il assure avoir reçu tous les ordres, gone Senonum Jrchiepiscopo sacris, excepté la prêtrise, de Hugues Archeexcepto Presbyteratu ordinibus vêque de cette ville, et que d’ailleurs initiatum esse declaret auctor, ac il parle souvent du Senonois. Il faut prsetereaSenonensiumfrequensapud croire que delà il aura passé dans d’aueum mentio recurrat. Credibile ta- très monasteres, car c’est à Bourges, men est ipsum ad alia subinde Mo- ou plutôt au village de Lépreux dans nasteria demigrasse nam Bituricis ce diocèse, qu’il fut ordonné Prêtre seupotiùs in hujus diœcesùvico cui par l’Archevêque Pierre de la Châtre nomen Leprosus, Presbyterum se ab et il peut se faire qu’il ait enfin terminé Archiepùcopo Petro de Castra ordi- sa carrière à Saint-Martial de Limoges. natum fuisse narrat ; fieri verb po- Quoiqu’il en soit, nous trouvons beautuit ut Lemovicis tandem in Monas- coup de conformité entre ce que nous terio S. Martialis vitam absolvent, donnons de lui et l’Anonyme qui a Utcumque est, magna inter eum et continué la Chronique de Sens par Clarii Continuatorem animadverti- Clarius ce qui nous porteroit à croire tur consensio, ut pronum sit arbi- qu’il est lui-même l’auteur de cette trari ipsum illurnesse continuatorem, continuation. Sa Chronique finit en cujus Chronicon anno 1173 claudi- 1173, et il ne paroît pas avoir vécu tztr, quem vivendo excessisse non vi- beaucoup au-delà de cette année ce detur. Id vero’ constat eum regnante qui est certain c’est qu’il écrivoit du Ludovico VII scripsisse, quando- vivant de Louis le Jeune, puisqu’en quidem agens de Philippo Augusto parlant de Philippe Auguste son fils, il hujus filio, futurum ejus successo^ l’appelle son héritier présomptif, qui rem ipsum appellat his verbis qui nunc regni coronam expectat. nunc regni coronam expectat.

XLIH. Manuscriptum exstat XLIII. Il existe une Chronique maChronicon ab ortu mundi ad annum nuscrite depuis la création jusqu’en 1218, Laudunensi Canonico, cujus 1218’, qui passe communément pour nomen incompertum, tribui solitum, être l’ouvrage d’un Chanoine de l’Eeb qubd fréquenter agens de Laudu- glise de Laon, dont le nom n’est pas nensi Ecclesia, vite su* genus in- connu. On le présume ainsi sur ce que nuatamonashcodiscrepare. Id po- l’Auteur y parle souvent de cette ti,,çsit7iùrrl ex eolicet inferre quodsub Eglise, et laisse entrevoir que sa proan. 1173 narrat Henricum nempe fession n’étoitpas celle d’un Moine. Trecensem Comitem., càm sexaginta C’est ce qu’on peut conclure d’un fait fundasset in Ecclesia S. Stephani qu’il raconte sous l’an 1173. Henri prxbendas, a Rege Ludovico Ju- Comte de Troyes en Champagne y niore increpitum fuisse qubd f rus- avoit fondé pour des Clercs séculiers tratis hseredibus suis, sumptus Cle- dans l’Eglise de Saint-Etienne soixante ricis ad molliùs vivendum suppedi- prébendes. Le Roi Louis le Jeune lui taret respondisse verb Comitem Mo- dit un jour qu’il n’étoit gueres sage nackis Clericos a se consideratiàs d’appauvrir ainsi ses héritiers pour enesse prselatos, quandoquidem, aiebat, tretenir des Clercs dans la mollesse. Le Anonymus

Laudunensis p

Canonicus. j

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PRJEFATIO.