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PR/EFATIO. lij Lambertus Waterlosius. s XXVII. Alterum quod vulgamus de Cameracesio anecdotum opus, perinde ac prsecedentia initio et in fine mutilum, Cameracense nimiràm S. Auberti Chronicon, auctorem habet Lambertum TVaterlosium, Augustinianum ejusdem loci Canonicum regularem. Çuamvis in hoc Chronico fréquentent sui mentionem habeat tamen incompertum foret nobis ejus nomen, nisi opere citato ipsum auctorem Cameracenses appellassent Scriptores. Forte libro suo nomen ipse prse fixerai veràm in eo quod superest prima tantàm de se personâ sermonem habet.Adannum 1 1 58patrem suum tune vitâfunctum commemorat nomine Alulfum. Sub anno 1153 se jam annum setatis. 46 aitigisse testatur, proinde natum an. 1 107 Sacerdos anno 1 1 39 a Nicolao Cameracensi Episcopo ordinatus est, exactis in Diaconatûs gradu sexdecim annis, natus verb tum triginta duobus ; ex quo rurshs efficitur ipsum anno 1107 in auras prodiisse. Sub anno II 52, quo pacto suum scribere Chronicon in animum induxerit, sic narrât Post Matutiriorum officia regulariter completa, in lectulo cùm deberem soporari piè cœpi plurima meditari. cùm subito occurrit memoriae Domino inspirante corpus hujus praesentis Chronicge in actu ac in voluntate. Quod opus seriatim scrutando carminé dictavi ; plurima in invicem copulando adunavi quasdam autem ab annalibus libris, vel ex quibusdam schedulis, vel etiam a viris veridicis auditu vel in- < tellectu assumpsi quàm pure discere quivi, vel a memetipso < retinere valui de propriis et alio- < rum actibus tam futuris quàm 1 prassentibus legendum in perpe- ( tuum enucleavi. Quod verb ait < propositum se versibusexecutum esse, ] XXVII. Le second écrit anecdote que nous publions sur le Cambresis, mutilé comme les précédens au commencement et à la fin, c’est la Chronique de Saint-Aubert t de Cambrai par Lambert Waterlos Chanoine Régulier de l’ordre de Saint-Augustin. Quoique l’Auteur parle souvent de lui même dans sa Chronique son nom cependant ne. nous est connu que par les citations qu’on trouve de son ouvrage dans les écrivains du Cambresis. Il l’avoit peut-être mis à la tête de son livre, mais dans ce qui nous reste il n’est jamais parlé de lui qu’à la première personne. Sous l’an 1158 il parle de la mort de son père qui s’appelloit Alulfe. A l’an 1153 il dit qu’il étoit dans la. quarante sixième année de son âge ; il étoit né par conséquent en 1107. Il fut ordonné Prêtre en 1139 par Nicolas Evêque de Cambrai, après avoir passé seize ans dans l’ordre de Diacre, et ’il avoit alors trente-deux ans ce qui prouve encore qu’il étoit né en 1107. Sous, l’année 1152 il raconte comment l’idée lui vint de composer sa Chronique il s1 étoit recouché, dit-il un jour après matines et ne pouvant dormir il s’étoit livré à de pieuses méditations, lorsque Dieu lui inspira le dessein de transmettre à la postérité les principaux événemens de sa vie, et les faits dont il avoit connoissance tant par lui-même que par le témoignage des personnes véridiques, sans oublier ce qu’il avoit trouvé dans les livres ou dans des mémoires particuliers et ce dessein il l’exécuta, dit-il, en vers. Nous ne voyons cependant guères de vers dans ce qui nous reste. Excepté ceux qui sont rapportés sous l’année 1148 et quelques autres entremêlés dans la narration tout le reste n’est que de la prose. En 1153 l’Abbé Gautier lui confia, avec l’agrément de la Communauté, l’obédience de Wahencourt où il alla demeurer avec un Prêtre et un Diacre et cinq ans après