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PRJIFATIO.


La Chronique

de Cambrai.

quant ille quartam computat. Neque et il compte celui-ci pour le quafide majori dignus, cùm Ludovico trieme. Il ne mérite pas plus de créance, VI T/wodericum eumdem ait anno lorsqu’il assure qu’en 1128 Thierri 1128 clientelare pro Flandrise. Co- d’Alsace fit hommagé pour le Comté mitatu obsequium edidisse. Id enim de Flandre au Roi Louis VI. Galbert précisé Galbertm inficiatur res- le nie bien positivement, et il restraint tricto, ut jam diximus, ad terras ^et gommage, comme nous l’avons déjà aliquot Franck* olim coron* oh- **> CertailleS terres qui relevoient analiquot Francic~ ~olim coron~ ob- ciennement de la couronne de France. noxias ejusmodi obsequio. Hxc, Nous pourrions accumuler d’autres adjicere J Iperio exemples pour montrer qu’Iperius étoit cnUcam artem pêne defuisse satis presque entièrement dépourvu de critisuperque demonstrant exempta. Ne- que> Ce n ;étoitpas néanmoins une raiSOn -ulwrcl lie nsuran.- p ive- que. Ce n étoit pas néanmoins une r aison que tamenidcirco a collectaneis hisce pour nous de l’exclure de notre nostris removendus fuit, quippé vel Il auroit droit d’y entrer par les seuls eo solo nomine admittendus quôd monumens qu’il nous a conservés et que vetera monumenta in chronico suo sans lui nous n’aurions Maig de ab «aentu constant Adde qubd plus, nous lui rendons la justice d’avouer eum in rébus ecclesiasUcu satis accu- est assez exact pour ce qui regarde ratumesse deprehendunus. les affaires ecclésiastiques. XXVL Exhausus qu* ad XXVL A avoir épuisé les moFlandriam propriè dictam perti- numens qui concernent la Flandre nent monumentis, gradum ad ^a proprement dite, nous entrons dans le meracensem agnun facùnus qua Cambresis. C’est une portion de la moin parte France ditionis complu-ra, narchie Francoise ? sur laquelle nous quxlucemnondumaspexerantjrag- avons rassèmblé plusieurs morceaux menta congessimus. His satis am- historiques qui n’avoient pas encore vu plum promus excerptum e chro- le jour. Le premier est un assez long «CoM^«^«OTWO, extrait d’une Chronique francoise cujus quidem archetypi exemplaris traduite d ?un écrit latin dont j’^ m«/to ftiwrâ, extat fragmentum reste un fragment beaucoup moindre. quod parnculam operis esse cui ti- Q^-ci, à ce qu’on croit, avoit fait tulus, GestaCameracensiumEpis- partie du Gesta Cameracensium Episcocoporum, i,ow,«^ existimant. porum^ C’est une opinion démentie par Fa/«^ro or^i^ar ab ipso latini rAuteur mêmfi de l’écrit latin, qui en operis auctore, qui de sejunctione parlant de la séparation de FEvêché Atrebatensis et Cameracensis Epis- fj^ de celui de Cambrai renYoye copatuumagens, ad Gesta lectorem aux Gestes en cette maniere Si quelremittit his verbis quae videlicet, qu’unveut avoir uneconnoissance plus étenmultaque alia mala si quis ple- due de ces maux, et d’autres que nous supniùs nosse voluerit, Gesta Pon- primons, il les trouvera dans les Gestes tificum requirat. Nos autem suc- des Evêques (de Cambrai). Pour nous cessiones Pontificum ab illo tem- notre dessein est de tracer en abrégé la suite pore usque ad praesens tempus de ces Prélats dans le cours d’environ un pore usque ad præsens empns. un

per annos ferè centum id est siècle, depuis aixc jusqu’à la présente anab anno incarnati Verbi mxc. née mclxxx. Il existoit donc de son usque ad annum mclxxx sum- tems des Gestes des Evêques de Cammatim designare intendimus. brai dont cet anonyme n’a voulu faire Hujus itaque Jnonymi sevo Came- qu’un abrégé et qu’on doit regarder