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PRiEFATÏO,

diUgenter excussisse narrât. Hismu- tique. Mais peut-on espérer d’en trounitum prsesidiis limât ulumjudicium ver dans un auteur du xive siecle Aussi operse pretium facturum fuisse quis Iperius en est entiérement dépourvu. inficias ierit ? At illam. animi do D. Martenne l’a beaucoup trop loué 9 tem sseculo xiv prorshs defuisse et nous-mêmes nous sommes forcés quis nesciatP Eâ caruisse imprimis de rétracter les éloges que nous lui Iperiumfatemur, quem nimiis certè avons prodigués dans les volumes laudibus extulit Martenius, nosque précédens. Nous convenons que pour ipsi etiam in superioribus Tomis. l’abondance des matieres il surpasse Has verb cirm recantemus, Iperium tous ceux qui ont écrit avant lui sur la non inficiamur omnibus, qui priùs Flandre. Il est même assez exact pour Mo de Flandria seripserunt, uber- ce qui regarde les affaires particulier es tate rerum antecellere. Satis etiam de son Monastère et de ceux qui en accuratus est in rébus Monasterii sui dependoient parce qu’il avoit pour et aliorum ad illud pertinentium des- guides les différens cartulaires, de son cribendis quod mirum non est, cum Eglise, et pour le tems que nous parprœsto illi essent Ecclesise suse tabu- courons le cartulaire de l’Abbé Simon laria, atque ad id spatium temporis mort en 1118. Mais pour les affaires quod in hoc volumine percurrimus générales il en parle sans discernement. Simonis Abbatis anno 1148 e vivis II suffira pour s’en convaincre de parerepti, chartarium. Res verbpublicas courir les notes que nous avons du incuriosèacsineacuminejudiciiabeo multiplier autant que ses méprises, y tractarifacilèammadvertetquisquis dont le nombre est considérable. Nous auctori subjectas a nobis inspexerit nous contenterons d’en marquer ici notas pro numéro errorum ejus quelques-unes des plus grossieres. haudquaquam exiguo multipliées. A la page 467 il dit que Guillaume Nonnullos magisque supinos satis fils de Robert, Duc de Normandie, ne fuerit hie designare. fut jamais bien reconnu pour Comte Guillelmum, Roberti II Norman- de Flandre il met en question si les nise Ducis filium, pro Flandrise Co- concessions faites par lui, et notammite unquam fuisse kabitum p. 467 ment le privilège accordé aux habinegat. Concessiones ab ipso factœ tans de Saint-Omer, peuvent être de prœsertimque tributum Audomaren- quelque valeur, parce que, dit-il il sibus privilegium, analiquo debeant n’a jamais fait que promettre et n’a haberi loco servat in ambiguo hoc rien accordé pour le -présent. Tout inquit, de causa quôd polliceri satis cela est démenti par l’acte même et habuerit ille, nihilque ad prsesens par le témoignage de Galbert auteur contulerit. Td verb falsi arguitur hoc contemporain et témoin oculaire, qui ipso instrument atque auctoritate assure dans la vie de Charles le Bon Galberti testis oculati, Guillelmum que Guillaume fut généralement reasserentis in vita Caroli Boni, pro- connu pour Comte de Flandre à la curante Francorum Rege, Comitem persuasion du Roi de France et aux fuisse salutatum iis quibus voluere conditions qu’il plut aux Flamands de Flandri ipsum astringere conditio- lui imposer. Il n’est pas plus exact nibus. Neque verb diligentiorem se lorsqu’il vante la constante fidélité des probat, cùm Audomarensium cons- habitans s de Saint-Omer envers Guiltantem preedicat erga Guillelmum laume, et leur prompte soumission fidelitatem, celer equeobsequiumquod qui leur valut le privilège honorable honorificum ipsis privilegium } cujus dont nous venons de parler. Il y a ici un