PRiEFATIO.
xxxviij
Heriin an-
nus Torna-
censis.
num varias artos instrumenta qu* mort de Guillaume, de donner à tum ad oppugnandum tum ad pro- Thierri l’investiture des fiefs et des pugnandum adlzibebantur, sigilla- bénéfices que le Comte Charle avoit nm recenset. Dignum sanè quod le- tenus du Roi de France, de la même g™, attendue mediterisopusculum. manière que le Roi d’Angleterre donna 1 investiture de ceux qui relevoient de lui. La latinité de Galbert n’est pas à beaucoup près aussi pure que celle de Gautier ; mais ce défaut est suffisamment compensé par un assez bon nombre d’usages anciens que ses expressions vulgaires donnent lieu de découvrir. Il écrit en homme d’état ; il fait paroître une grande connoissance des affaires publiques, et démêle avec sagacité les intérêts qui mettoient en mouvement les différens partis. Il décrit dans un grand détail la manière dont on fortifioit alors les villes les opérations des sièges, les machines qu’on y employoit, soit pour l’attaque, soit pour la défense, et ce morceau d’histoire ne peut être trop lu, ni trop médité.
MALr : ?ucamJcriPsit restaurati XIX. L’histoire du rétablissement ~lTonasterr’i S.lartini Tornacensis du Monastere de S. Martin de Tourfustoriam Henmannus sive Herman- nai par Herimanne ou tt est nus, ea non ignobil, sœculi XII H™ianne ou Herman est monumentumkLda est. LoetrL "Z^ ^T siecle.
titutor, circiter amium est. Loci res- °d°n °U °&WCi qm en fut le titutor circiter annum 1092 Odo restaurateur vers l û92 y apporta le sive Odardus Abbas bonarum stu- resteurateur vers 1092 y apporta le si-ve ®dardus .~bbas bonarunz stu- goû t des lettres avoit enseignées dium Mue intulit artium, quas an- ë°Ût deS le*treS CîU’il aVoit enseignées illz~c zntulit artizcm., quas an- avec éclat à Tournai dans les quinze nis quindecim antequam ad S. Mar- aveC éclat à Tournai dans les quinze tinum secederet summa cum laude dernieres années qui précédèrent sa publiée docuerat. Inter eos qui ab- retraite à S. Martin. Parmi les discidentem se in solitudinem seczzti sunt, pies qui l’y suivirent Herimanne ne studiosior nullus zeloque disciplinx fut ni le moins studieux ni le monasticœ magis accensus Heri- moins zélé pour ,1a discipline momanno, quem in Abbatem an. 1127 nastique, ce qui le fit choisir pour votasodalium cooptarunt. Sed tali Abbé en 1127. Cependant en 1136 propèmancusofficio,illud<m.§ il fut obligé de se démettre du gouabdicare coactm est haud tamen vernement dans lequel il réussissoit amissâ, quam sibi eruditione suâpe- mal mais il ne perdit rien de la pererat apud Flandros, existima- considération que sa capacité pour les tl0m’ lettres lui avoit acquise dans le pays. Atrebatenses, qui Cameracensium Les Chanoines de Tournai à Episcoporum jugum excusserant l’exemple de l’Eglise d’Arras qui avoit mmulati Clerici Tornacenses, Juri ac secoué le joug des Evêques de Campotestati Noviomensis Ecclesiœ va- *>rai avoient fait plusieurs tentatives nis at irritis, conatibus se sub- pour se soustraire à la juridiction des ducere fuerant adorti. Demum anno Evêques de Noyon ; mais moins heu1141 infensamEpiscopo Noviomensi reux que les Artésiens ils avoient touRomanam Curiam animadvertëntes, jours échoué. Enfin l’an 1141 ils cruopportunam ad urgendam Episco- rent l’occasion favorable de demander palis in urbe sua restitutionem sedis le rétablissement du siège Episcopal occasionem se nactos esse arbitrati dans leur ville, parce que la Cour de sunt. Missâ itaque in hane rem ad Rome étoit indisposée contre l’E-
