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xxxij

PR/EFATIO.

Robertus al-

ter Sigeberti

Continuator.

tim ab anno 1140 ad annum 1154, tamment depuis 1140 jusqu’en 1154 quos uno antevertit anno. qu’elle anticipoit d’une année. XVII. E duobus qux conti- XVII. De deux Chroniques diffénuando Sigeberto adhibita fuere rentes qui portent le nom de Robert Chronicis, Roberti de Monte no- du Mont, servant l’une et l’autre de mine inscriptis illud quod in edi- continuation à Sigebert, nous avons tionibus Gemblacensis chronographi déjà observé que celle qui accomMirseanam prsecedentibus extat pagne toutes les éditions du Chronialtenus esse Roberti non ipsius Ab- queur de Gemblours antérieures à bâtis Montis S. Michaëlis jam su- celle qu’en a donnée Aubert le Mire, perihs a nobis observatum est. Quis est l’ouvrage d’un Robert autre que vero omonymus fuerit Me, dhinare l’Abbé du Mont S. Michel. Mais qui arduum non est. Enimverb Prse- étoit-il cet Ecrivain omonyme ? C’est m.onstratensis ordinis alumnum le- ce qu’on peut découvrir sans beaugenti facile prodit studiosa in iis re- coup de peine. Il suffit de le lire pour censendis, quse ad hoc institutum se convaincre qu’il étoit Prémontré, y ejusque parentem JNorbertum spec- tant il est soigneux de recueillir ce tant diligentia. Floruisse porrb qui concerne cet Ordre et le B. Norineunte sseculo XIII Robertumquem- bert son fondateur. Or nous appredam Prœmonstratensem historié n0ÛS de la Chronique de S. Marien maxime peritum operisque etiam d’Auxerre qu’il existoit au commencehistorici quod in anno 1210 sistebat ment du XIIIe siècle un Prémontré aparti ficem anno 1212 extinctum pellé Robert, fort versé dans l’histoire, testis est S. Mariani Antissiodoren- et auteur d’une Chronique jusqu’en sis Chronicon quibus certè notis 121O lui-même étant mort en 1212. Chronieon, cujus auctorem inquiri- ces caracteres il est aisé de reconmus, facile dignoscitur immb etiam noître l’Auteur qui nous occupe, Camusati deprehenditur error, quo et de voir que Camusat s’est trompé nosinductiinsuperioribusTomis,S. en attribuant à ce Robert la ChroMariani Chronicon huic eidem Ro- nique de S. Marien ; erreur dans laberto tribuimus. Hugo namque ex iis quelle nous avons été entraînés nousunus qui manum huic operiadmove- mêmes dans les volumes précédens. En run, Roberti Chronicon appellans, effet Hugues un des auteurs de cette secernit illud a suo (a) ; nec proinde Chronique, parle de celle de Robert quin ille ipse Robertus Appendicis comme d’un ouvrage distingué du ad Sigebertum a nobis Tomi hujus sien (a) ce qui ne laisse plus lieu p. 326 et seqq. éditée. germanus sit de douter que celle-ci ne soit préciparens, dubitandi superest locus. sément la même qui sert d’Appendice Jam verb si opus ipsum mstimcs à Sigebert, et que nous avons réimhaud magni procul dubio feceris. primée à la page 326 et suiv. de ce Ab anno 1113 ad annum 1136 An- volume. Maintenant si l’on veut conselmiini Gernblacensem describitauc- noître le mérite de cet ouvrage il tor intermixtis quas peculiariter se réduira à bien peu de chose. Deco llebatvariis rébus ; dein ad annum puis § jusqu’en 1136 il copie 1154 maximam prœfert cum Cano- Anselme de Gemblours, au texte dunico Turonensis Chronici Scriptore quel il entremêle des faits qui étoient (a) Hucusqueperduxit chronica sua frater Robertus. Hic egregiè litteratus, sed eloquens erat impensè, et in historiarum notitianullisuitemporissecundus. Chronicon S. u7ariani Autissiod. ad annos 1211 et 1 21 2.

particulièrement