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PRJSFATIO.

La Chron

que de Noi

mandie.

Hum cùm Normannise possessio- veau la conquête. Ainsi le récit de nem anno 1150 adiit yilcassiniim l’Historien de Louis le jeune croule Normannicum denub Regi Ludo- par le fondement, ou si l’on peut vico habendum permisisse. l’excuser d’erreur sur ce point, il ne faut conclure de cet endroit autre

chose, si ce n’est qu’en 1150 [Henri fils de Geofroi, entrant en possession de la Normandie, aura confirmé au Roi de France l’abandon du Véxin fait auparavant.

XIII. De Normanniee. Chro- XIII. Sur la Chronique françoise nico gallicè scripto vix quidquam de Normandie nous ne pouvons aliud dicendum superest, quant quod gueres que répéter ce que nous avons in prsevio eidem monito pagina 220 dit dans l’avertissement qui est à la disseruimus.Estverbmetricumopus tête, page 220. Elle n’est autre chose quod inscribitur le Roman de Rou iUS(ïu’en 1106 que le Roman de Rou, adannumUÔ6,solutdorationered- mis en prose par un auteur du XIIP clitum 7 VTJr siècle, à l’exception de quelques chaditum ab Anonrmo sœculi l XI 11 x x

pitres que nous avons retranches

Scnptore, si pauca excipias capi- par ce qu’ils sont emprantés d’un autulaquxresecandaduœimus, utpotè tre oimfige & pour titre Histoire ab aliomutuata scripto galhco, cui d’aucuns Ducs de Normandie, histoire tituhis Histoire d’aucuns Ducs qui n’est qu’un tissu d’erreurs et de de Normandie quod quidem parachronismes, et que nous n’avons opus, cujus segmentum Tomo XI pas cru devoir imprimer, quoiqu’il pag. 316 edidimus a nobis penitùs s’en trouve un premier extrait dans omissum in hoc fuit ob menda et le Tome XI, p. 316. Comme toute parachronismos quibus scatet. Ut l’autorité de la Chronique de Norautem Normanniœ Chronici aucto- mandie dépend de celle que peut ritas œstimetur de Romanensi Roi- avoir le Roman de Rou il est à lonis historia, cujus longitudo ad propos de donner une idée de celuĩversuum fere quindecim milita ex- ci qui forme un poëme d’environ crescit, pauca juvat delibare. quinze mille vers. Variis effertur modis Roberti Robert Wace qui en est l’Auteur Auctoris cognomen, Wace, Gace, est quelquefois surnommé Gace Wistace, Huistace. Natum se wistace, Huistace. Né dans l’Isle de ait ipse Xllsœculo in Insula An- au de Coutance, sous gliss Csesarea ( Gersai ) diœcesis TT TT e ^ JrT yT Henri II dans le XIIe siècle il dit lui-Constantwnsis, régnante tiennco II, .«.̃ même qu’il fut transporte tout jeune

Cctdornainque ad lirbeî7 ?, a teneris nleme qu’il fut transporté tout jeune Cadomumque ad urbem a teneris

j à Caen et que de là il passa en 

7 France pour y faire ses études. De

7 re2fersus -7 retour a Caen, il s’occupa dit-il, a D operam de- composer des Romans qui furent dit quo m genere tantam assecutus si goûtés, ̃ qu’en récompense Henri 11 1T Roi d’Angleterre, dont il paroit avoir est Laudem ut eum Henncus II été ° • un ,y cujus sacello Robertus fuisse vide- été Chapelain, lui donna un Canotur addictus, Canonicatu Bajocen- nicat dans FE^llse de Bayeux. Du sis Ecclesiœ munerarit. Intermultas grand nombre de Romans que Wace quas elumbrasse patrio sermonefer- dit avoir composés, les plus connus tur historias, celeberrimse sunt quêe sont celui de Brut ou Brunis, et le de Bruto et Rollone seu Rou ( no- Roman de Rou, mot corrompu de Rollon