PR^EFATIO.
xxiij
Radulphus
de Cogges-
hale.
V
XII. Nous aurions pu en rester XII. Scriptores Anglos Girallà pour les Historiens anglois, notre do recentiores, utpotè ab aliis antedessein n’étant pas de recueillir les dicta, de temporis spatio quod in Ecrivains postérieurs s à Giraud qui hoc volumine percurrimus recoctâ pour le tems que nous parcourons ne veluti crambe refricantes, missos fafont que répéter les écrits des an- cere primum intenderamus. At exciciens, ce qui pourroit devenir fasti- piendum Radulphum Monasterii dieux. Nous avons cependant fait une de Coggeshale Abbatem atque exception pour Raoul Abbé de Cog- ex eo decerpendum aliquid censuigeshale, et nous avons cru pouvoir mus tùm qubd prseter sequalium en donner un extrait, soit parce qu’il morem dicta majorum alio sermone ne copie pas les paroles des anciens describat, ac nonnulla etiam profecontre l’usage des Ecrivains de son rat nova tum qubd satis amplam, tems, soit parce qu’il y ajoute quel- cùm ad Philippi Augusti ventum ques traits nouveaux. D’ailleurs sa erit setatem nobis messem suppediChronique d’Angleterre jointe au taturum sit ejus Chronicon Anglicalivre des troubles arrivés sous le Roi num necnon libellus de Motibus Jean, nous fournira une moisson assez Anglicissub Johanne Rege. ample, lorsque nous en serons au Narrât is unus e Scriptoribus regne de Philippe Auguste. Anglis Ludovicum juniorem e-PaDe tous les Historiens anglois lestina reducem Gaufrido AndegaRaoul est le seul qui dise que Louis le vensi Comiti ac filio ejus Henrico jeune, au retour de la Palestine, ait suppetias venisse ad recuperandam donné du secours à Geofroi Comte Normanniam ipsis et Rege Stephano d’Anjou et à son fils Henri <, pour ablatam atque Vilcassino Norreprendre la Normandie qui leur mannico hujus auxilii gratiâ doavoit été enlevée par le Roi Etienne natum fuisse cui hac in re sola conet qu’en récompense ils lui abandon- cinit Historia Ludovici VIL ab nerent le Véxin Normand. Nous ne Amnymo in GalUis conscripta. An trouvons ce fait parmi les Historiens v "• • 7 ,,T_ vero smcera sit hsec narratiuncula
irançois que dans l’Histoire anonyme 7 7.
lianrois que dans 1 HIstOIre anonyme dubitandi locus est 7z.is ~r~cipué de T • t, dubitandi iocus est lus prsecipue de e de Louis le jeune. Mais ce que dit t r d~otocet Auteur est-il bien certain ? il y a causu compos factus urUs Rot0’ lieu d’en douter par les raisons que rnagensis anno 1144 Comes Gaufrévoici. Dès 114-4 Geofroi Plantage- dus, > cum Rege Ludovico Pdctus net, maître de la ville de Rouen, erat ne quidimpedimenti ab eopas’étoit arrangé avec Louis le jeune tcretur ad relkluam Normanniam pour conquérir sans obstacle le reste edomandam> utGisortio cederet huic de la Normandie, et Gisors avec tout cum toto Filcassiri0« Normannico. le Véxin Normand fut le prix de cet Ita mnè tradunt Guillelmus Neu~arrangement. Tel est le récit de Guil- briSensis et Robertus de Monte. Norlaume de Neubrige et de Robert du ma™ld post h*c quiète potitus est, ,«- t- es ce moment 1 e omte nulloque apparet indicio eum ab Mont. Des ce moment, le Comte  ̃ 7
de Angl. Rege adeo fuisse turbatum, w
d Anjou fut en paisible possession de ad eam recuperandam an. 115OZ^la Normandie, et il ne paroît pas dovici rursum indigeret auxilio Laqu’il ait éprouvé depuis aucun trou- bat proinde Ludovici Regis Histoble de la part du Roi d’Angleterre, rise fuies, vel si hoc loci ab errore pour qu’il fut nécessaire qu’en 1150 vindicari potest, id demum ex ea Louis le jeune lui en assurât de nou- confwitur Henricum Gaufridi fi-
